Famille : Pas de références aux animateurs

Publié le par SEP (Syndicat de l'Education Populaire)

Conférence de la famille 2007 (groupe 2)

«Temps des familles, temps des enfants :

 

Des espaces de loisirs »[1]

 

 

Alors que le premier groupe de travail était présidé par un Recteur, celui-ci a été confié à une représentante des collectivités territoriales,  Françoise de Veyrinas, adjointe au Maire de Toulouse.

 

Le groupe de travail a plutôt mis l’accent sur les vacances, mais a souligné lui aussi la diversité des dispositifs et prises en charge des enfants et des jeunes et la nécessité d’un coordonnateur unique ; il souligne également la difficulté pour les familles d’accéder aux informations et à la réglementation.

 

Si la nécessité et le bien-fondé des actions de loisirs éducatifs sont confortés, les propositions ne sont pas à la mesure des enjeux.

 

Il propose

Ø      De faciliter l’accès au départ en vacances des enfants une semaine par an et soutenir l’offre de loisirs par la création d’ « une allocation de libre-choix vacances »

Ø      De revoir les conditions d’attribution de la bourse du BAFA, en l’assortissant d’un engagement du jeune

Ø      De rendre la réglementation plus accessible

Ø      De faciliter l’accès des familles à l’information

Ø      De lancer une campagne de communication nationale sur les séjours de vacances collectifs

 

Si des remarques sont faites sur la nécessité de mieux répondre aux besoins de certains publics, handicapés, préadolescents, aucune proposition ne concerne la qualité des interventions, et la qualification des intervenants et notamment des animateurs. Tout se passe comme si le temps de loisirs était un temps uniquement saisonnier pendant lequel seuls des titulaires du BAFA intervenaient.

 

A un seul moment de manière furtive, le rapport évoque l’idée d’organiser des formations communes entre enseignants, et animateurs. Il est regrettable que cela ne soit pas repris dans les propositions.

 

Il est dommage que les deux groupes ne se soient pas réunis pour faire des propositions communes pour une politique éducative globale et cohérente dont l’école,  les loisirs,  sont partie intégrante.

 

Il est regrettable que ni dans le groupe 1, ni dans le groupe 2, la place et le rôle éducatifs  des animateurs ne soient pris en compte et que ne soit proposée une revalorisation de leur statut.

 

 



[1] Lire le rapport sur www.famille.gouv.fr

Publié dans Politiques publiques

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